Blog prof. René Prêtre

Déc 19 2023

Samedi 9 décembre

Post by René Prêtre

Déc 19 2023

Samedi 9 décembre 2023
09h30

Légère grasse matinée ce matin. Oliver et Dominik devaient déjà être à l’hôpital, car je ne les ai pas croisés au petit déjeuner.
Comme chaque année, nous avons pris une réserve de chocolat pour être distribuée le jour de notre départ. C’est Bastien qui se chargera de cette périlleuse mission. Nous passons d’abord par les soins intensifs. Les enfants vont tous vraiment bien et cela fait extrêmement plaisir. Un attend encore son intervention. Nous avons eu tellement de nouveaux cas difficiles à insérer dans notre programme qu’il n’a pas pu être opéré cette semaine. Je ne suis pas inquiet, car sa pathologie n’est pas trop compliquée, tout à fait dans les cordes de Ladin et de son équipe.

Nous recevons lors de cette tournée beaucoup de remerciements des parents qui sont toujours tellement présents. Les enfants aussi – en tout cas, les plus grands lorsqu’ils sont suffisamment réveillés – nous gratifient de leurs sourires … surtout à la vue de Bastien et de son chocolat. Je soupçonne même que ce sont eux – Bastien et les chocolats et non nous les chirurgiens – qui sont la cause de ces sourires.

Ce tour terminé, nous nous rendons dans les grandes chambres communes où chaque enfant termine sa convalescence avant son retour à la maison. Il y a beaucoup d’enfants « cardiaques » et « non-cardiaques », vu que l’hôpital est au service de tous les enfants, de toutes les pathologies. Bastien, à juste titre, ne fait aucune distinction entre eux et distribue allégrement et généreusement ses chocolats (en en chipant un pour lui de temps à temps). C’est ainsi lui qui est rapidement devenu la vedette de cette visite, lui à qui les autres enfants et leurs parents délivrent le plus de marques de reconnaissance.

Nous terminons ce dernier passage à l’hôpital aux alentours de midi. Un dernier mini-embouteillage pour le retour à l’hôtel. Il nous faut encore préparer les bagages, tâche un peu rébarbative, mais facilement compensée par le sentiment fort d’avoir effectué du bon travail, d’avoir bien aidé les équipes locales, de leur avoir beaucoup enseigné. Ce sentiment, discrètement euphorisant, m’accompagnera certainement jusqu’à mon arrivée en Suisse … demain.